14/06: SAMOGNEUX Village reconstruit

 Inauguration du monument  Autro-Hongrois à Samogneux le 14 juin 2014 à 11 h locale.  Sous l’indicatif F4DDF/P.

L’Autriche et la Bulgarie sont particulièrement concernés, ce samedi à 10h00 UTC, est inauguration le monument austro-hongrois proche du village de Samogneux 55100, situé à 15 km au nord de Verdun, en présence de représentants de l’ambassade d’Autriche et officiers.

Un peu d’histoire sur le village:

Monument aux morts de la guerre 1914 – 1918 à Samogneux (55). Situé dans le village. Le bronze est réalisé par la Fonderie Coopérative des Artistes à Paris (Seine) et érigé en 1933 grâce à Mrs Gray de Boston bienfaitrice de Samogneux et à M. Henri Fremont écrivain auteur du « Père Barnabé ».Sculpté par Gaston Broquet, la statue représente la terreur d’un jeune soldat, fantassin français qui met en œuvre son masque à gaz, d’où le nom du monument : L’alerte aux gaz. Monument érigé en 1930 au pied de l’ancienne église. Financé, ainsi que la reconstruction du village, grâce à la générosité de l’Oeuvre franco-américaine du Relèvement de Samogneux d’Henri Frémont et d’une américaine, Miss Horace Gray de Boston. Né de la plume de Monsieur Henri Frémont, écrivain, homme de presse et libraire, originaire de Verdun, le Père Barnabé, personnage imaginaire, symbole des réfugiés meusiens de la guerre 14-18, est à l’origine même de la reconstruction de Samogneux et particulièrement du patrimoine public. Il représente un paysan meusien sur l’emplacement de son village détruit, abattu devant l’ampleur du désastre. Il est construit en béton armé moulé. Le Père Barnabé est né de l’imagination d’Henri Frémont pendant sa propre exode de Verdun en 1917 vers Paris. Le mal du pays et les évènements l’inspirèrent ; il commença à écrire l’histoire, au présent, d’un malheureux évacué meusien, de Samogneux, qui aurait tout aussi bien pu être de Vacherauville ou d’ailleurs dans la région. Il se trouve que ce fut Samogneux, Henri Frémont venait de créer à Paris le « Bulletin Meusien » et, au fur et à mesure des jours insérait dans les colonnes de son journal sa fameuse histoire, comme un feuilleton. Il avait inventé une adresse à notre Père Barnabé, rue Lepic, l’une des rues les plus pentues de Montmartre. L’ouvrage s’écrit au rythme d’un chapitre par semaine. Les réactions des réfugiés meusiens présents dans les environs de Paris, lisant régulièrement les pérégrinations de ce meusien inconnu, et tous en relation administrative avec le comité du faubourg Montmartre, aident l’auteur pour la suite de son histoire. L’armistice est signé le 11 Novembre 1918. Les réfugiés rentrent petit à petit et découvrent les dégâts de la guerre et se réinstallent tant bien que mal. Samogneux, village de baraquements provisoires type Adrian est construit en face du cimetière actuel, avec sa chapelle.  Entre temps, 30 chapitres du père Barnabé sont écrits et pour conclure l’histoire, la dernière page représente le père Barnabé devant sa baraque sur la porte de laquelle il a cloué un petit drapeau tricolore flottant au vent.  Henri Frémont décide d’imprimer et de publier son histoire, demande à André Maginot de lui préfacer son livre.

Cérémonie en matinée, présentation aux officiels de nos équipements et activation radio à partir de 15h, en PSK sur 20m peu de propagation, la station HF en phonie sur 40m passe bien. 16h,   il faut ranger le matériel, Alain doit partir demain dimanche dans le sud.

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Les acteurs: Viviane, Alain et Jean Claude F4DDF.
Merci à tous de nous avoir contacté.
Prochain rendez-vous le 22 juin aux 4 jours de Verdun sur le fort de Douaumont
DFCF: 55005 en JN29RF.

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